Thursday, December 31, 2015

31 Décembre 2015


Tout comme le venin d’un serpent venimeux peut continuer de tuer les gens après qu’on l’ait fraichement tué, la morsure de Satan est toujours mortelle. Il est vraiment vaincu au calvaire, mais le danger n’est pas encore totalement écarté.

Lisez Jean 16:33. Comment Jésus avertit-Il Ses disciples de la lutte continue contre le mal?

Jésus était clair que Ses disciples n’auraient pas des temps faciles, mais au lieu de se concentrer sur les défis, Il a insisté sur la victoire qu’ils avaient en Lui. En réfléchissant à cette garantie, Paul a assuré aux croyants de Rome que Dieu écrasera bientôt Satan sous leurs pieds (Rom. 16:20). Et Jean a parlé à l’Église des derniers jours de la même chose, que leur victoire était assurée par le sang de l’Agneau (Apocalypse 12:11).

Lisez Hébreux 12: 1, 2. Qui sont les « témoins », et comment ils nous encouragent? Voir Hébreux 11.

Hébreux 11 esquisse rapidement la vie de certains héros célèbres de la foi. Abel offre un sacrifice parfait, et il n’est pas oublié, même s’il est mort. Énoch a marché constamment avec Dieu, il fut enlevé directement au ciel pour être avec Lui. Noé annonce des événements invisibles et offre le salut à un monde noyé dans le péché. Abraham laisse une grande civilisation pour aller à une terre promise. Sarah donne naissance à un fils promis, même si elle est trop vielle pour avoir un enfant. Moïse choisit de souffrir avec son peuple plutôt que de vivre dans le palais royal. Et Rahab témoigna de la grandeur de Dieu (Jos. 2: 9-11). Ce sont certains de ceux qui forment la grande nuée de témoins dont parle Hébreux 12: 1. Ils ne sont pas des témoins passifs, comme des spectateurs regardent un jeu; au contraire, ils ont témoigné activement que Dieu est fidèle, les soutenant dans toutes les luttes auxquelles ils étaient confrontés. Nous ne sommes pas seuls dans cette grande bataille.

Regardez quelques-uns de ceux qui sont mentionnés dans Hébreux 11. Qui étaient-ils, et comment ils étaient? Quel encouragement pouvez-vous tirer du fait qu’ils ne sont pas des êtres humains sans faille et sans faute, mais que c’étaient des gens avec des craintes, des passions et des faiblesses, juste comme nous tous aujourd’hui? 

Wednesday, December 30, 2015



Comme nous l’avons vu, la guerre dans le ciel ne se limitait pas au ciel, elle affectait également la terre. Depuis quelque temps, il semble que Satan (L’« accusateur de nos frères », Apo. 12:10) pouvait encore paraitre devant le trône de Dieu et porter des accusations contre les élus de Dieu. Job est un exemple biblique de ceux qui ont subi cette infamie.

Lisez Luc 10: 1-21. Quel était le sens de la parole de Christ au sujet de Satan ici?


Avant que Jésus n’envoie les 70, Il leur a demandé de ne prendre ni vêtements de rechange ni argent (Luc 10: 4), et de demander la bénédiction de Dieu sur leurs hôtes (v. 5). Il les a avertis qu’ils étaient comme des agneaux marchant au milieu des loups (Luc 10: 3) – lesquels avertissements sont reflétés dans Apocalypse 12, où le dragon tente de faire la guerre aux élus de Dieu.

Dès leur joyeux retour (Luc 10:17) les disciples signalaient que les démons leur étaient soumis, et cela doit avoir apporté à Jésus une grande joie (Luc 10:21). C’est dans ce contexte que Jésus fait Sa déclaration au sujet de Satan qui tombe comme l’éclair. Il met en garde les disciples contre le fait de fonder leur joie sur leur succès sur les forces démo- niaques. Il leur demande au contraire de se réjouir d’avoir leurs noms écrits dans le ciel (Luc 10:20). Ce rappel met le salut humain à sa place – il appartient à notre Sauveur. C’est Jésus qui a vaincu l’ennemi, pas nous.

Cependant, les disciples de Jésus ont eu le privilège de témoigner du salut que Jésus garantit. Cet événement de Luc 10: 17-20 semble lier l’œuvre de témoignage que Jésus confie à Son peuple au pouvoir sur Satan dans ce grand conflit. L’œuvre de témoignage érode le pouvoir que Satan a sur les gens de ce monde et donne à l’humanité l’occasion de reprendre son travail initial d’élargir les frontières du royaume de Dieu.

La puissance sur notre adversaire est seulement possible en raison de la victoire que Jésus a remportée à la croix. Paul affirme que Jésus « a dépouillé les principautés et les puissances et les a données en spectacle à la face du monde, en les trainant dans son cortège triomphal » (Col. 2:15, BJ). En Lui, le peuple de Dieu est triomphant. La mort de Satan est assu- rée. « Le prince de ce monde sera jeté dehors » (Jean 12:31, LSG), il ne calomniera plus jamais le peuple de Dieu. Nous pouvons avec assurance nous réjouir parce que la bataille appartient au Seigneur! 

« Réjouissez-vous de ce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux. » Analysez ces paroles. Que disent-elles, et pourquoi est-ce une si grande raison de se réjouir?

Tuesday, December 29, 2015

29 décembre2015



Nous n’avons aucune idée de ce que la guerre dans le ciel signifie; c’est-à-dire, nous ne savons quels genres de combats physiques ont eu lieu au-delà de la réjection de Satan et ses anges. Le fait est que, la Bible ne dit rien sur la suite de ce conflit physique céleste. Par contre, elle traite de ses conséquences spirituelles ici sur terre. 

Lisez Apocalypse 12: 7-16. Qu’est-ce que cela nous apprend sur le grand conflit quant à son impact dans le ciel et sur la terre? 

Notez la manière positive avec laquelle Jean parle de la poursuite de la guerre entre « l’accusateur de nos frères » et les vainqueurs. Il relie ce fait au salut et à la venue du royaume de Dieu (Apo. 12:10, 11). Ce thème positif est souligné tout au long du chapitre et constitue un aspect important du grand conflit. Le contexte global du chapitre 12 est crucial. Trois grandes menaces y sont décrites, mais chacune est suivie par une délivrance incroyable. Dans une vision effroyable, la lutte entre Christ et Satan et comment tout cela semble être totalement incompatible est présentée à Jean.

Par exemple, un grand dragon rouge (Satan, Apocalypse 12: 9) s’apprête à dévorer un bébé (Jésus) en train de naitre. Quel bébé pouvait survivre à cela? Mais Il a survécu et fut élevé sur le trône de Dieu

Le dragon tente alors de persécuter la mère (un symbole du peuple de Dieu; (voir Apo. 12:13). Comment une mère qui vient de donner naissance peut-elle se défendre contre un dragon? Mais elle a également échappé miraculeusement (v. 14).

Dans une troisième tentative de détruire les élus de Dieu, le dragon provoque une inondation contre la femme (v. 15). Une femme contre une inondation? Mais, encore une fois, Dieu intervient et la délivre (v. 16).

Le dragon tourne maintenant son attention vers le reste de la semence de la femme. Il est furieux et s’engage dans une guerre contre eux. L’histoire montre clairement comment le peuple de Dieu a été chassé, opprimé, et persécuté au fil des ans. Trop souvent, nous voyons l’impossibilité de la lutte et nous nous demandons comment les fidèles peuvent-ils survivre, oubliant que l’histoire ne se termine pas là. Elle continue dans Apocalypse 14, où l’on voit la position des fidèles devant le trône de Dieu; donc, eux aussi, ont été délivrés.

À des moments où vous vous sentez dépassé par des forces supé- rieures à vous-même, comment pouvez-vous apprendre à prendre courage dans le Seigneur, qui est plus fort que toutes choses?
Crisis in Heaven


Monday, December 28, 2015



28 Décembre 2015



Lisez Jean 12:31, 14:30, et 16:11. Pourquoi Jésus appelle-t-Il Satan le prince de ce monde? 

Quand Dieu a créé Adam et Ève dans le jardin d’Éden, Il leur a confié la gestion d’Éden (Genèse 2: 8,15), et la prise en charge de toutes les créatures dans les eaux, le ciel, et sur la terre (Genèse 1:26, 28). Quand Adam nommait tous les animaux, il démontrait son intendance sur eux. Habituellement, c’est en ayant autorité sur quelque chose qu’on peut lui donner un nom; donc, en nommant toutes les créatures, Adam démontrait clairement son statut en tant que dirigeant du monde. 

Quand Adam a perdu cette domination, Satan a très rapidement rempli le vide. Une partie de la restauration de la race humaine, rendue possible par le sacrifice de Christ au calvaire, se fera lorsque les rachetés auront le privilège d’Adam et Ève, de régner avec Dieu pour le reste de l’éternité comme des « rois et des prêtres » (Apo. 1: 6; 5:10). 

Les premiers chapitres du livre de Job nous révèlent toute l’ampleur de la perte d’Adam. Comme nous avons un aperçu de la salle du trône de l’univers, nous pouvons également voir combien la race humaine est devenue subordonnée à la nature depuis la chute. 

Lisez Job 1: 6, 7 et 2: 1, 2. Pourquoi Satan se présente-t-il à l’assemblée des fils de Dieu, comme faisant des va-et-vient sur la terre? 


Faire des « allers et retours » ou « va-et-vient » n’est pas seulement l’acte d’un touriste. Dans l’Écriture, c’est un signe de la propriété. Quand Dieu a donné le territoire à Abraham, Il lui a dit de parcourir sa longueur et sa largeur (Genèse 13:17), et de même à Moïse et puis Josué (Deut. 11:24, Jos. 1: 3). Satan, en un sens, se vante comme étant « le dieu de ce monde » (2 Cor. 4: 4).

L’introduction de Satan dans les deux premiers chapitres de Job est parallèle à ce qui est arrivé dans Genèse 3. Satan introduit le trouble au paradis et laisse alors les victimes humaines souffrir dans son sillage. 

Quelles sont les preuves que nous pouvons voir de l’œuvre de Satan dans ce monde? Comment pouvez-vous tirer l’espoir de la promesse qu’un jour tout ce gâchis, ce désordre, prendra fin?

Sunday, December 27, 2015



Lisez Ésaïe 14: 4, 12-15. Quelles descriptions du roi de Babylone indiquent qu’il s’agit de quelqu’un de beaucoup plus qu’un simple dirigeant humain? 

Aucun roi terrestre n’est tombé du ciel, une vérité qui suggère que les versets 12-15 concernent quelqu’un de plus grand que le roi de Babylone lui-même. En outre, les images de descendre du ciel, d’être dans une position plus élevée que les anges, et de présider l’assemblée sur la montagne dans le nord, sont toutes des descriptions de divinités reconnues dans l’ancien Proche-Orient. Les ambitions de Satan sont clairement exposées ici, dans ce genre de prophétie « double ». 

Jésus utilise une tactique similaire dans Sa description de la destruction de Jérusalem (Matthieu 24). Bien que les disciples aient posé des questions sur la destruction du temple, dans Sa réponse, Jésus décrit à la fois la destruction de Jérusalem par les Romains en 70 ap. J.C., et la plus grande réalité de la fin du monde. De la même façon, Ésaïe décrit les attributs d’un roi terrestre mais tout en les appliquant à quelque chose de beaucoup plus grand que juste un simple roi humain. 

Lisez Ézéchiel 28: 2, 12-19. Comment Satan est-il représenté ici? 


Ézéchiel 28:13 décrit un être parfait présent dans le « Jardin de Dieu », décoré avec tous les types de pierres précieuses qu’on trouve plus tard sur le pectoral du grand prêtre, et comme un être qui a reçu le mandat en tant que chérubin protecteur au trône de Dieu. L’être parfait, cependant, s’est corrompu lui-même à cause de sa « beauté ». 

En utilisant des parallèles humains, ces aperçus nous permettent de comprendre les réalités divines. Les prophètes utilisaient ce qui était plus étroitement et plus facilement compréhensible pour expliquer quelque chose qui, en soi, pourrait être plus difficile pour nous de comprendre. Ce qui se passe dans le ciel peut être difficile à saisir pour nous sur la terre, mais nous sommes tous en mesure de comprendre les effets des ambitions politiques flagrantes et destructrices des leaders terrestres. Ésaïe et Ézéchiel nous donnent un aperçu de l’inexplicable transition, à un certain moment dans l’histoire, quand tout ce qui était beau et parfait dans l’ordre de Dieu des choses, fut marqué par l’ambition destructrice. 

Si un être parfait, créé par un Dieu parfait, dans un environnement parfait, a pu se souiller lui-même par son orgueil, qu’est-ce que cela devrait nous dire en tant qu’êtres tombés, sur la façon dont ce sentiment est vraiment mortel?

Saturday, December 26, 2015


Étude de la semaine: Esa. 14: 4, 12-15; Ez. 28: 2, 12-19; Jean 12:31; Apo. 12: 7-16; Luc 10: 1-21. 

Verset à mémoriser: « Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l’agneau! » (Apocalypse 7:10, LSG). 

À la base du gouvernement de Dieu se trouve une loi juste, une loi d’amour, une loi sublime assurant le bon- heur de tous les êtres responsables qui s’inclinent avec joie devant ses injonctions. De ses créatures, Dieu demande une soumission intelligente faite d’amour, de confiance et d’admi- ration. Ne pouvant accepter de leur part une obéissance forcée, il leur accorde une entière liberté, condition essentielle d’un service volontaire. » – Ellen G. White, Patriarches et prophètes, p. 12. 

Aussi longtemps que tous les êtres créés reconnaissaient l’al- légeance d’amour, l’harmonie était parfaite dans tout l’univers. Tout ce qu’il a fallu était un rebelle, et tout a changé. Lucifer pensait qu’il pouvait faire un meilleur travail que Dieu. Il voulait la position de Dieu et le prestige qui l’accompagnait. 

Sa soif de pouvoir a abouti à une « guerre dans le ciel » (Apocalypse 12: 7). En incitant Adam et Ève à l’arbre interdit en Éden, Satan a amené la guerre sur la terre, et nous avons vécu avec les conséquences depuis lors. Le plan du salut est la voie de Dieu face à la rébellion, pour la restauration de l’ordre et l’harmonie que Satan avait perturbé. 

* Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 2 Janvier.




D’une certaine façon, et nous ne savons pas exactement pourquoi, le péché a germé dans la création parfaite de Dieu, et ce fut dès lors, le point de départ de ce que nous comprenons par le grand conflit. Cependant, une chose que nous savons très bien aussi est que: en tant qu’êtres humains, nous sommes pris au cœur de ce conflit. C’en est une bataille qu’aucun de nous n’échappe. 
Cependant, cela n’était pas censé être de cette façon, pas au commencement. La création était « très bonne » et « bénie » par Dieu. Bien que le Seigneur soit reconnu comme le pourvoyeur de cette parfaite création, Il a donné à Adam et Ève, la responsabilité de prendre soin de ce qu’Il avait fait pour eux. Le grand conflit est venu sur terre quand Satan a trompé Adam et Ève avec la flatterie et la tromperie, détournant leur allégeance à Dieu sur lui-même. S’ils étaient restés fidèles à ce que Dieu leur avait dit, s’ils avaient obéi à Son simple commandement, le monde tel que nous le connaissons, avec toutes ses misères, ses épreuves, et ses souffrances, n’aurait jamais surgi. 
De siècle en siècle Satan s’efforce de dénaturer le caractère de Dieu, afin de le faire redouter et haïr plutôt qu’aimer, de discréditer la loi divine et d’annuler son autorité sur les cœurs, et, enfin, de persécuter ceux qui osent résister à ses impostures. Ses agissements sont visibles dans l’histoire des patriarches, des prophètes, des apôtres, des martyrs et des réformateurs. » – Ellen G. White, La tragédie des siècles, p. 14. 
En réponse à cette tragédie, Dieu, qui avait présagé « avant la fondation du monde » (Eph. 1: 4) que tout cela se passerait, avait mis en place Son plan du salut. C’est ce que nous connaissons comme étant le plan de la rédemption. Cette rédemption est préfigurée dans l’histoire de la rencontre de Dieu avec Abram dans Genèse 15, quand il est passé entre Rébellion et Rédemption 3 les morceaux d’animaux. Cette cérémonie antique était une assurance à Abram; et donc, pour nous tous, que Dieu est personnellement impliqué dans la recherche d’une solution au problème posé par le péché. 
Oui, Dieu a promis de porter sur Lui-même la pleine responsabilité de toute la rébellion humaine et de souffrir des conséquences pour tout le mal que nous avons commis. C’est seulement de cette façon que Dieu pouvait rétablir Sa relation avec la race humaine, les relations entre les humains et la relation entre l’humanité et le reste de la création. 
C’est dans ce contexte global que nous voyons la passion insatiable de Satan de défigurer la création et d’éloigner les humains de Dieu. Ses stratégies sont révélées dans la Bible, où le bien et le mal se jouent entre frères et sœurs, dans les familles, et dans les nations assiégées. On voit cela en temps d’oppression, de famine, d’esclavage et d’exil, dans les tentatives frustrées de se reconstruire après les catastrophes, les loyautés divisées et la séduction des pratiques idolâtres. 

Tout au long de l’Écriture, Dieu défait constamment les plans de Satan. Jésus venant comme Emmanuel, « Dieu avec nous », a récupéré le territoire volé à Adam et Ève. Jésus a réussi là où Adam avait échoué. Dans Son ministère, Il a montré Son autorité sur la création et les forces du mal. Juste avant Son retour au ciel, Il a mandaté Ses disciples à la Pentecôte et leur a donné le pouvoir d’étendre les frontières de Son royaume céleste. 

Jésus a remporté la victoire décisive à la croix. Le défi a toujours été là où nous pla- çons notre allégeance, sur le côté qui gagne ou sur le côté qui perd. Bien que le choix devrait être facile et évident, parce que le conflit fait toujours rage et les tentations sont toujours présentes, la bataille pour nos cœurs et nos esprits se poursuit. Notre espoir et notre prière, alors, est que les leçons de ce trimestre puissent révéler certaines de ces tromperies et donc nous aider non seulement à choisir Christ, mais aussi, de rester avec Lui parce que, comme Il l’a promis, « Celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé » (Matt. 24:13, LSG). 

Dr. David Tasker, Secrétaire de champ de la Division Pacifique Sud, est spécialiste de l’Ancien Testament. Il a servi en tant que pasteur dans son pays natal, en NouvelleZélande, avant d’être président de la Mission aux Îles Salomon, et professeur d’études bibliques à l’Université Adventiste du Pacifique (Papouasie-Nouvelle-Guinée), et à l’Institut International Adventiste d’Études Avancées aux Philippines. Lui et son épouse Carol ont deux fils mariés (Nathan et Stephen) et trois petits-enfants.

Friday, December 25, 2015


Approfondissement: Il y a plusieurs années, un pasteur Adventiste du Septième Jour nommé W. D. Frazee avait prêché un sermon intitulé « gagnants et perdants ». Il avait parcouru la vie de différents personnages de la Bible, en regardant leurs œuvres et leurs ministères, et puis, il a posé la question à propos de chacun d’eux: était-il un gagnant ou un perdant? 

Par exemple, il parla de Jean-Baptiste, qui a vécu une vie solitaire dans le désert. Bien que finalement Jean ait eu quelques disciples, cela n’était jamais assez, et certainement ce n’était pas ce que Jésus, qui est venu plus tard, eut. Et, bien sûr, Jean vécut ses derniers jours dans une prison humide où, à certains moments, il a été harcelé par le doute, enfin, pour être décapité (Matthieu 14). Après avoir raconté tout cela, Pasteur Frazee demanda: « Jean était-il un gagnant ou un perdant? » 

Qu’en est-il de Jérémie, le prophète? Quel succès eut-il dans sa vie? Il souffrait beaucoup, et il n’avait pas peur de se lamenter et de gémir à ce sujet. À quelques exceptions près, il semble que les prêtres, les prophètes, les rois, et les gens ordinaires, non seulement n’ont pas aimé ce qu’il avait à dire, mais aussi bien, ils lui en voulaient. Il a même été considéré comme un traître contre son propre peuple. En fin de compte, la destruction et le malheur contre lesquels il a passé sa vie à avertir, sont venus, parce que maintes et maintes fois, le peuple a rejeté ses paroles. Ils l’ont jeté dans une fosse boueuse, espérant qu’il y mourait. Il a vécu pour voir sa nation emportée dans un exil terrible, tout Jérusalem et le temple étant détruits. Ainsi, d’un point de vue humain, rien d’enviable ne se passa dans la vie de Jérémie. En effet, on pourrait dire qu’il avait une vie assez misérable. 

Discussion:


  • Jérémie était-il un gagnant ou un perdant? Quelles sont les raisons pour le choix que vous faites? Si vous dites qu’il était un gagnant, qu’est-ce que cela nous dit sur combien il est crucial de ne pas juger la réalité par les normes du monde? Quelles normes devons-nous utiliser pour essayer de comprendre ce qui est juste et ce qui est faux, le bien et le mal, le succès et l’échec? 



  • De quelles façons voyons-nous la vie et le ministère de Jésus préfigurés dans Jérémie? Quels sont les parallèles? 



  • Plus tôt cette semaine, nous avons vu le problème que, croire que tout va bien avec le culte religieux sans un changement de cœur est un leurre. Qu’est-ce qui est la vraie grâce, contrairement à la grâce moins chère, sans valeur, et même la version trompeuse de celle qui fait objet de mise en garde ici?

Thursday, December 24, 2015


Le Reste 

« Au cours des dernières années de l’apostasie de Juda, les exhortations des prophètes semblaient avoir bien peu d’efficacité, et alors que les armées des Chaldéens faisaient pour la troisième et dernière fois le siège de Jérusalem, tout espoir s’était évanoui. Jérémie prédisait la ruine totale de la ville sainte, et c’est parce qu’il insistait sur la capitulation qu’il avait été jeté en prison. Mais Dieu n’abandonna pas à un découragement sans espoir le fidèle reste qui se trouvait encore dans la ville.

Alors même que Jérémie était gardé sous une étroite surveillance par ceux qui se moquaient de ses messages, de nouvelles révélations lui parvinrent concernant le désir de Dieu de pardonner et de sauver. Ces révélations ont été pour les croyants de tous les âges une source de consolation. » — Ellen G. White, Prophètes et rois, p. 643.

Même au milieu de l’apostasie et du malheur qui régnaient, Dieu avait toujours un reste fidèle, bien que petit en nombre. Bien que, comme beaucoup des livres prophétiques, un grand accent soit mis dans Jérémie sur l’apostasie et l’infidélité — parce que c’était ce dont le Seigneur voulait sauver le peuple — tout au long de l’histoire sacrée, le Seigneur avait un reste fidèle. Ceci, bien sûr, continuera jusqu’à la fin des temps (Voir Apocalypse 12:17).

Comment le concept de « reste » est-il exprimé dans Jérémie 23: 1-8? Comment cela s’applique à l’époque du Nouveau Testament ? (Voir aussi Jer 33: 14-18.) ________________________________________________________ ________________________________________________________

Dans les versets 5-7, des érudits ont longtemps vu une prophétie messianique, une prophétie de rédemption pour le peuple fidèle de Dieu. Bien que cela soit vrai qu’un reste était retourné après l’exil babylonien, ce n’était pas un retour glorieux.

Cependant, les desseins de Dieu s’accompliront à travers la lignée de David, à travers un « germe juste », le roi qui régnera un jour.

Cette prophétie eut un accomplissement partiel dans la première venue de Jésus (Voir Matthieu 1: 1, 21: 7-9, Jean 12:13). Elle aura son accomplissement ultime dans la seconde venue (voir Dan. 7:13, 14), lorsque tous les fidèles de Dieu, Son vrai reste, habiteront à jamais dans la paix et la sécurité. La rédemption, d’abord symbolisée par la sortie d’Égypte, sera définitive, complète et éternelle.

En quoi mettez-vous vos espoirs? Comment pouvez-vous apprendre à faire confiance de plus en plus aux promesses de Dieu et à leur accomplissement ultime dans votre propre vie? Qu’avez-vous d’autre en dehors de ces promesses?


Mercredi 23 décembre 



Le crépuscule des idoles 

Quel était l’un des grands péchés que les gens commettaient et que Jérémie a dû affronter constamment? (Jer 10: 1-15). 
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Ce qui est intéressant dans ces textes ce n’est pas seulement la manière dont le prophète montre comment ces idoles sont vaines, inutiles et stupides, mais comment il les oppose au Dieu vivant. Ces choses sont impuissantes, inutiles, vides, et erronées; quel contraste avec le Seigneur qui a fait les cieux et la terre! Il durera toujours, alors que ces idoles disparaîtront à jamais. 

Alors, qui devrions-nous adorer en consacrant notre vie: ce qui est faible, faux, vain, et impuissant, ou au Seigneur, dont la puissance et la magnificence sont si grandes qu’Il a créé et soutient l’univers? La réponse, bien sûr, est évidente. 

Pourtant, bien que la réponse soit évidente, le fait est que nous sommes en danger de tomber dans l’idolâtrie aussi. Même si aujourd’hui nous pourrions ne pas adorer le même genre d’idoles que ceux du temps de Jérémie, notre vie moderne est pleine de faux dieux. Ces idoles modernes peuvent être quelque chose que nous aimons plus que Dieu; tout ce que nous « adorons » (et adorer ne signifie pas toujours chant et prière) devient notre dieu, et nous devenons coupables d’idolâtrie. 

Quelles sont quelques-unes des choses que nous risquons d’idolâtrer? Qu’en est-il des choses telles que les appareils numériques, l’argent, la célébrité, même d’autres personnes? Faites une liste de ces idoles potentielles, puis demandez-vous: en fin de compte, quel salut réel offrent-elles? ________________________________________________________ ________________________________________________________ 

Bien sûr, nous savons intellectuellement qu’aucune de ces choses n’est digne d’adoration. Nous savons qu’à la fin, rien de ce que ce monde nous offre, rien de ce que nous idolâtrons, ne peut satisfaire notre âme et ne peut en aucun cas la racheter. Nous savons toutes ces choses, et pourtant, à moins d’être attentifs, de garder devant nous Jésus et ce qu’Il a fait pour nous et pourquoi Il l’a fait, nous pouvons si facilement être associés à une forme moderne d’idolâ- trie semblable à celle qui faisait objet de reproches incessants de Jérémie.

Wednesday, December 23, 2015

22 Décembre 2015 



La religion du cœur


« Ainsi chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même » (Rom. 14:12, LSG).

Pratiquement, tout le livre de Jérémie est dirigé vers la nation comme un tout. Maintes et maintes fois, il a parlé à Israël et à Juda collectivement, comme « un cep de choix » de Dieu (Jer. 2:21, Jérusalem), ou le « bien-aimé » du Seigneur (Jer.11:15, 12: 7, LSG), l’« héritage » de Dieu (Jer 12: 7-9.), Sa « vigne » (Jer. 12:10), et Son « troupeau » (Jer. 13:17). Sans doute, dans le livre, nous avons une idée de la nature de l’appel collectif que le Seigneur adresse à cette nation.


Bien sûr, c’est la même chose dans le Nouveau Testament, où à plusieurs reprises, l’église est entendue dans un sens collectif (voir Eph.1:22, 3:10, 5:27)

Cependant, le salut est personnel, pas une question collective. Nous ne sommes pas sauvés comme des paquets de marchandises. Tout comme l’église du Nouveau Testament, la nation de Juda était composée d’individus, et c’est ici, au niveau individuel, que les vraies questions cruciales se posent. Le texte célèbre dans Deutéronome 6: 5 — « Tu aimeras l’Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force » (LSG) — bien adressé à la nation dans son ensemble, mais écrit à la deuxième personne du singulier. Autrement dit, le « tu » dans chaque cas est singulier; Dieu parle à chacun individuellement. En fin de compte, chacun de nous, personnellement, devra rendre compte de lui-même à Dieu. 

Nous constatons aussi la même chose dans Jérémie. 

Qu’est-ce que les textes suivants disent sur l’importance d’une marche personnelle et individuelle avec le Seigneur?

Jer. 17:7__________________________________________________ 
Jer. 17:10_________________________________________________ 
Jer. 29:13_________________________________________________ 
Jer. 9:23, 24_______________________________________________

Bien que les deux Testaments de la Bible parlent de la nature col- lective de l’église de Dieu, la vraie foi est une question de chaque personne : lui-même ou elle-même, fait une offrande quotidienne au Seigneur, un choix personnel à marcher par la foi et l’obéissance. 

Bien qu’il n’y ait aucun doute que nous sommes chacun responsable individuellement, pour notre propre âme, comment pouvons-nous nous assurer que nous faisons tout notre possible pour élever et encourager les autres? Qui connaissez-vous en ce moment, à qui vous pouvez dire quelques paroles d’encouragement et de réconfort?

Tuesday, December 22, 2015


22 décembre 2015

La religion du cœur

« Ainsi chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même » (Rom. 14:12, LSG).


Pratiquement, tout le livre de Jérémie est dirigé vers la nation comme un tout. Maintes et maintes fois, il a parlé à Israël et à Juda collectivement, comme « un cep de choix » de Dieu (Jer. 2:21, Jérusalem), ou le « bien-aimé » du Seigneur (Jer.11:15, 12: 7, LSG), l’« héritage » de Dieu (Jer 12: 7-9.), Sa « vigne » (Jer. 12:10), et Son « troupeau » (Jer. 13:17). Sans doute, dans le livre, nous avons une idée de la nature de l’appel collectif que le Seigneur adresse à cette nation. Bien sûr, c’est la même chose dans le Nouveau Testament, où à plusieurs reprises, l’église est entendue dans un sens collectif (voir Eph. 1:22, 3:10, 5:27).

Cependant, le salut est personnel, pas une question collective. Nous ne sommes pas sauvés comme des paquets de marchandises. Tout comme l’église du Nouveau Testament, la nation de Juda était composée d’individus, et c’est ici, au niveau individuel, que les vraies questions cruciales se posent. Le texte célèbre dans Deutéronome 6: 5 — « Tu aimeras l’Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force » (LSG) — bien adressé à la nation dans son ensemble, mais écrit à la deuxième personne du singulier. Autrement dit, le « tu » dans chaque cas est singulier; Dieu parle à chacun individuellement. En fin de compte, chacun de nous, personnellement, devra rendre compte de lui-même à Dieu. Nous constatons aussi la même chose dans Jérémie.

Qu’est-ce que les textes suivants disent sur l’importance d’une marche personnelle et individuelle avec le Seigneur? 

Jer. 17:7__________________________________________________ 
Jer. 17:10_________________________________________________ 
Jer. 29:13_________________________________________________ 
Jer. 9:23, 24_______________________________________________

Bien que les deux Testaments de la Bible parlent de la nature col- lective de l’église de Dieu, la vraie foi est une question de chaque personne : lui-même ou elle-même, fait une offrande quotidienne au Seigneur, un choix personnel à marcher par la foi et l’obéissance. 

Bien qu’il n’y ait aucun doute que nous sommes chacun responsable individuellement, pour notre propre âme, comment pouvons-nous nous assurer que nous faisons tout notre possible pour élever et encourager les autres? Qui connaissez-vous en ce moment, à qui vous pouvez dire quelques paroles d’encouragement et de réconfort? 

Monday, December 21, 2015

21 décembre 2015


Rituels et péché 


«Il y a un document qui enregistre sans fin, la lutte décourageante de Dieu avec la religion organisée, connu comme la Bible. »—Terry Eagleton, Reason, Faith, and Revolution: Reflections on the God Debate (Yale Univeristy Press, 2010), Kindle Edition, p. 8. 

Pas tout à fait vrai, et c’est parce que la religion de la Bible, la religion que Dieu a donnée à l’humanité, a toujours été une « religion organisée. » 

D’autre part, il n’y a nul doute que, dans le livre de Jérémie, le Seigneur cherche à amener les gens loin des rituels froids, sans vie, mais très organisés qui sont venus à dominer leur foi, les rituels par lesquels ils croyaient couvrir leur péché. 

Comme dit précédemment, mais cela vaut la peine de le répéter, la grande majorité des luttes de Jérémie étaient contre les dirigeants, les prêtres et les gens qui croyaient que, parce qu’ils étaient les élus de Dieu, les enfants d’Abraham, le peuple de l’alliance, ils étaient très bien avec le Seigneur. 

Quelle triste illusion, une qui nous interpelle aussi, nous qui sommes également la postérité d’Abraham (Gal. 3:29). 

Quel est le message des textes suivants dans Jérémie? Plus important encore, comment pouvons-nous appliquer les principes qui s’y trouvent dans notre propre marche avec le Seigneur? (Jérémie 6:20, 7: 1-10). 
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Lisez Jérémie 7: 9, 10. Si jamais on voulait trouver une situation qui corresponde à ce qui a été appelée « la grâce moins chère », le terme s’applique certainement ici. Les gens font toutes ces choses pécheresses, puis reviennent au temple et « adorent » le vrai Dieu et réclament le pardon pour leurs péchés. On ne se moque pas de Dieu. À moins que ces gens ne changent leurs manières, en particulier la façon dont ils traitent les faibles d’entre eux, ils feront face au jugement sévère. 

Quelle illusion, pour ceux qui croient qu’ils peuvent prétendre réclamer le pardon de Dieu et continuer à faire ce qu’ils veulent, sans égard aux conditions de l’Alliance, et ils continuent dans ces péchés. 

Quelle est la différence entre l’avertissement que fit Jérémie et ce que Jésus a dit dans Matthieu 9:12? Pourquoi est-il important de connaître cette différence?

Sunday, December 20, 2015





Lecon 13 - Lecons tirées de Jérémie

Dimanche 20 Décembre


Le Seigneur de Jérémie


Les Adventistes du Septième Jour comprennent qu’au centre du
grand conflit se trouve une question cruciale: quelle est la nature de
Dieu? À quoi ressemble vraiment Dieu? Est-Il ce tyran arbitraire que
Satan fait de Lui, ou est-Il un Père aimant et attentionné qui ne veut
que le meilleur pour nous? Ces questions sont vraiment les plus importantes
dans tout l’univers. Après tout, que serait notre situation si Dieu
n’était pas un Dieu d’amour et de miséricorde, mais plutôt méchant,
arbitraire et sadique? Nous serions mieux s’il n’existait point de Dieu
que d’avoir un pareil.   

Donc, les questions sont d’une importance énorme. Heureusement
nous avons des réponses, et qui sont mieux vues à la Croix.

« Jamais ils n’oublieront que celui dont la puissance a créé et soutient
les mondes innombrables de l’immensité, que le Bien-aimé de Dieu,
que la Majesté du ciel, que celui que les séraphins et les chérubins
adorent avec délices s’est humilié pour relever l’homme déchu ; qu’il
a porté la culpabilité et l’opprobre du péché sur la croix du Calvaire,
qu’il a vu se voiler la face de son Père ; qu’il a senti son cœur se briser
sous le malheur d’un monde perdu. La pensée que le Créateur de tous
les mondes, l’Arbitre de toutes les destinées ait consenti à déposer sa
gloire et à s’anéantir pour l’amour de l’homme, restera éternellement
un sujet de stupeur pour l’univers. » — Ellen G. White, La tragédie des
siècles, p. 517.

Comment la nature et le caractère de Dieu sont-ils révélés dans les
textes suivants de Jérémie? C’est-à-dire, qu’est-ce que ces textes
nous disent de Lui?

Jer. 2:13________________________________________________________
Jer. 5:22 __________________________________________________
Jer. 11:22 _________________________________________________
Jer. 31:3 __________________________________________________
Jer. 3:7 ___________________________________________________

Ce ne sont que quelques-unes des nombreuses images et expressions
utilisées dans le livre qui nous révèlent quelque chose de la nature et du
caractère de notre Dieu. Il est la source de la vie, le Créateur puissant,
un Dieu de jugement, un Dieu qui nous aime et nous appelle, encore et
encore, à nous repentir de nos péchés et à nous détourner des voies qui
mènent à notre destruction.

Quelle preuve du caractère aimant de Dieu avez-vous vécues dans
votre vie?

Saturday, December 19, 2015




Leçon 13
*19–25 Décembre


Leçons tirées de Jérémie


Sabbat Après-Midi

Lecture de la Semaine: Jer. 2:13, 6:20, 7: 1-10, Matt. 9:12, Deut. 6: 5, Jer. 10: 1-15, 23: 1-8.

Verset à Mémoriser: « Voici venir des jours – oracle de Yahvé – où je susciterai à David un germe juste; un roi régnera et sera intelligent, exerçant dans le pays droit et justice » (Jérémie 23: 5, Jérusalem). 

Nous sommes maintenant à la fin de notre étude du livre de Jérémie. C’était une aventure; beaucoup de drame, d’émotion et d’énergie ont été dépensés dans la saga de notre prophète. Comme tous les prophètes, Jérémie n’a pas écrit dans le vide: le sien était un message du Seigneur pour un peuple à un moment et à un lieu précis, et dans des circonstances spécifiques.

Et pourtant, bien que ses circonstances fussent radicalement diffé- rentes des nôtres ou de celles de nombreuses autres générations qui ont lu Jérémie, les principes essentiels exprimés dans ce livre restent les mêmes pour le peuple de Dieu dans toutes les générations. Tels que la fidélité à Dieu et l’obéissance à Ses commandements.


Tels que la vraie religion, une religion du cœur, plutôt que des rituels vides et morts qui ne peuvent que laisser les gens dans un état de complaisance illusoire. Tels que la volonté des gens à écouter la correction, même quand cela dérange ce qu’ils voulaient entendre. Tels qu’un vrai réveil et une vraie réforme. Tels que la confiance au Seigneur et en Ses promesses au lieu de se confier à un bras de chair. Tels que. . .

La liste est longue. Cette semaine, nous allons jeter un regard sur quelques-unes des nombreuses leçons que nous pouvons apprendre de cette révélation de l’amour de Dieu pour Son peuple, même au milieu de nombreux avertissements de tonnerre sur où leurs actions mèneraient.


*Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 26 Décembre.


Page 104 du questionnaire original

Monday, December 14, 2015

Video:  Ted Registre et Mario Michel

Tuesday, December 8, 2015

Thursday, December 3, 2015

1er Trimestre 2016 - First Quarter